L'homme bicentenaire

« L’Homme bicentenaire INTRODUCTION Y a-t-il un robot dans la salle de cinéma ? Oui, et depuis presque un siècle déjà.

On se souvient tous de l’androïde du Metropolis de Fritz Lang, et d’une légion d’automates ayant écumé les écrans ensuite, jusqu’à C3-PO de la saga Star Wars.

Mais tout compte fait, rares sont ceux à avoir joué les bons samaritains.

Robocop, Terminator, Matrix, Blade Runner les ont largement désignés comme des menaces en puissance.

Il en reste malgré tout quelques-uns à vouloir se ranger de notre côté, comme dans L’Homme bicentenaire. L’Homme bicentenaire est un film de science-fiction réalisé par Chris COLOMBUS. Sorti aux USA le 17 décembre 1999 Durée : 132 minutes Il s’agit d’une libre adaptation d’une nouvelle d’Isaac ASIMOV, L’Homme bicentenaire écrite en 1976. Musique : James HORNER Avec Robin WILLIAMS : Andrew Martin Sam NEILL : Richard Martin, le père de famille Embeth DAVIDTZ : Amanda, la cadette / et sa propre petite fille Portia Oliver PLATH : Ruper BURNS, le scientifique Kiersten WARREN : Galatéa Le très bon maquillage nous montre tous ces acteurs à chaque étape de leur vie jusqu’à leur mort, récompensé par l’Oscar du « Meilleur maquillage » en 2000. Chris COLOMBUS, le réalisateur choisi d’aborder les thèmes de : -l’intelligence artificielle -la robotisation des ménages -de l’anthropomorphisme -des droits des individus artificiels Il faut avouer que la période à laquelle a été tourné le film s’y prête bien avec ce passage à l’an 2000 qui a tant été redouté et que l’on annonçait comme une transition vers une nouvelle ère technologique censée marquer un tournant dans l’histoire de l’humanité. AFFICHE DU FILM L’affiche du film L’Homme bicentenaire met en avant le visage du personnage principal, Andrew, un robot humanoïde interprété par Robin Williams. L’image joue sur l’ambiguïté entre l’humain et la machine avec une expression qui semble presque vivante.

Les couleurs métalliques et le design futuriste évoquent la technologie et le progrès scientifique. Ce film, qui se regarde comme une parabole touchante sur l’humanité, nous interpelle et nous questionne sur : « Qu’est-ce qui fait l’Humain ? », c’est-à-dire la frontière entre l’humain et la machine ? Pour y répondre, nous présenterons tout d’abord un résumé du film, avant d’analyser ses thèmes scientifiques et philosophiques, puis nous expliquerons le message que souhaite transmettre le réalisateur. RESUME En ce début de XXIe siècle, où le progrès technique s'est généralisé pour le meilleur, Richard Martin fait l'acquisition du tout nouveau robot domestique à la mode, le NDR-114.

Celui-ci a été conçu pour effectuer les tâches ménagères pénibles jadis dévolues aux êtres humains : cuisine, ménage, bricolage, surveillance des enfants.

Il est baptisé Andrew. À ceci près que « l’Andrew », Amanda entend mal le mot "androïde") en question ne sera pas aussi simple que le modèle classique.

Doté d'un esprit d'analyse modifié par accident, le robot se montre capable de créativité (notamment en sculptant de petits animaux en bois sans que personne lui apprenne).

Il va se donner des buts, des objectifs à atteindre et va, au fil de ses apprentissages et de ses émotions, apprendre la vie. Révélant ainsi qu’il n’est pas un robot ordinaire mais au contraire un spécimen unique. Désormais, M.

MARTIN décide de le traiter comme un être humain à part entière.

Nous allons alors assister à l’évolution de ce robot sur plusieurs générations. SEQUENCE DU FILM EN LIEN AVEC HUMANITE/ROBOT : « Qu’est-ce qui fait l’Humain ? » À travers l'histoire d'Andrew, Chris Columbus, nous pousse à réfléchir sur ce qui nous définit réellement en tant qu'êtres humains.    Est-ce notre capacité à ressentir des émotions ? Notre conscience de nous-mêmes et de notre place dans le monde ? Notre capacité à créer et à être créatif ? Le film propose une réflexion humaniste sur l’acceptation de la différence et l’évolution de la technologie. Andrew, dans sa quête d'humanisation, va subir de nombreuses transformations, faire de nombreux choix, et finalement, il va essayer de se faire accepter non plus en tant que robot, mais en tant qu'homme. Dans L’Homme bicentenaire, l’une des scènes clés est celle où Andrew subit une opération pour recevoir des organes humains, notamment un cœur artificiel.

Cette étape marque une transformation essentielle dans sa quête d’humanité. Résumé de la scène.... »