Essai I Vitelloni

« Les Vitelloni ou I Vitelloni est un film franco-italien de Federico Fellini sorti en 1953. Ce long métrage tourné en noir et blanc est inscrit dans le néoréalisme italien mais est commercialisé en France sous le nom Les Inutiles.

Le film raconte le quotidien de 5 hommes vivant en Italie à Rimini, Fausto, Moraldo, Leopoldo, Alberto et Riccardo ne travaillent pas et leurs journées sont réparties entre se balader, aller au café et rentrer tard chez leur parents.

Fausto est le seul Vitellone a être marié, avec son épouse Sandra et ayant eu un enfant.

Dans le premier document Fellini est en entretien pour Les cahiers RTB et parle de sa carrière dans le cirque qui aurait était envisagée si le cinéma n’aurait pas existé. Dans le second document Fellini parle de ses dessins préparatoires et nous raconte à quoi ils lui servent, ensuite dans le document 3, qui est un article de Leiduan, il nous parle de la notion du spectacle chez Fellini.

Pour finir, l’article de Toffeti nous parle de Les Vitelloni. En quoi Les Vitelloni est-il déjà un film fellinien , en quoi porte-t-il déjà ce que sera ensuite le cinéma de Fellini? Nous aborderons tout d’abord le spectacle de Fellini et ensuite nous parlerons de I vitelloni et de comment Fellini prépare ses films. Tout d’abord., le cinéma de Fellini est différent d’une fiction traditionnelle, il fait des chroniques.

Par exemple dans Les Vitelloni les épisodes se suivent sans rapport de cause ou de conséquence, ce sont plutôt des numéros, ils ont au fil du temps entre la fin de la saison touristique et la saison suivante.

Cela peut faire penser au cirque ou même au music hall, on a des enchaînement de numéros.

Dans son article Alessandro Leiduan parle de «cinématographie fictionnelle» et d’ «expérimentation» pour dire la forme de fiction de Fellini est particulière et qu’il tente de faire du cinéma autrement.

Par exemple lorsque Fellini a tourné il a tourné les scènes censées se passer à Rimini dans pleins de villes différentes, aucune n’est réellement tourné à Rimini, il tourne partout, on peut penser au cirque qui va de villes en villes pour faire des représentations.

Il fait également des innovations, dans Les Vitelloni il n’y a pas de héros, pas de but et cet un film sur l’ennui des personnages.

A.

Leiduan parle également de «spectacle» car par exemple dans Les Vitelloni on retrouve le music hall, le cinéma le carnaval, ensuite , dans Huit et Demi on a à la fin les personnages qui tournent en rond sur une piste de cirque avec une musique de représentation de cirque.

Le cirque est assez signifiant chez Fellini , dans son témoignage fellini parle de sa passion pour le cirque et de son éventuel carrière dans le cirque si il le cinéma n’aurait pas existé.

On observe des moments de cirque dans plusieurs de ses films, dans La Strada un cirque se jouait dans la rue, dans Huit et Demi les personnages tournaient en rond sur une de cirque, dans Les Vitelloni ce sont les épisodes que défilent comme des numéros qui nous donnent l’impression de voir des scènes de cirque.

Il dit également que le cirque et le cinéma ont certaines caractéristiques communes ce qui permet à Fellini de faire du cinéma et vivre comme si il était directeur de cirque. Pour finir, Toffeti raconte I Vitelloni pour la cinémathèque française et Fellini lui nous parle de ses dessins préparatoires.

Dans l’article de Sergio Toffeti Roger Tailleur et Bernard Chardère notent que «C’est un film qui nous est proche, qui nous parle à hauteur d’homme», Les Vitelloni est un film autobiographique.... »