PRESENTATION DE L’AUTEUR ET DE SON ŒUVRE: BERNARD B. DADIE
Publié le 05/04/2024
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INTRODUCTION
INTRODUCTION
I-
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PRESENTATION DE L’AUTEUR ET DE SON ŒUVRE
1Présentation de BERNARD B.
DADIE
2- Présentation de l’œuvre
Écrit durant une période de désillusion, ce recueil
révélera parfois
BERNARD BINLIN DADIE
l'amertume du fervent militant anticolonialiste.
Mais son amour pour
l'Afrique et pour sa race l'emportera, et il renouera avec les thèmes
de ses brillants devanciers de la Négritude.
II- LE SYSTEME DE LA DECEPTION ET DE LA
SOUFFRANCE
Cette configuration abonde dans le recueil et fait suite aux métaphores
descriptives et pittoresques.
La déception est un déboire, une déconvenue.
La
souffrance, quant à elle, est le fait d’éprouver une sensation douloureuse.
Dans
le langage de la physiologie, la souffrance est toute sensation pénible, qu'elle
soit bornée à un simple malaise, ou qu'elle s'élève jusqu'à l'état de douleur.
Ces
deux notions sont congrues.
Le poème « retour » (pp.
11, 12, 13) en est
l’illustration.
Le titre en dit long.
Il s’agit de repartir de l’endroit d’où l’on est
venu.
C’est aussi une renaissance.
Le « je rentre » (vers 1) suppose qu’il eut une
absence de courte ou de longue durée.
Nous pouvons, sans ambages, affirmer
qu’il s’agit d’une absence considérable hors du cadre biologique vécu par le
poète dont les marques ne sont autres que celles de l’expression de la fonction
émotive.
Le scripteur « je » laisse apparaître les difficultés qui l’ont assailli.
Difficultés marquées par l’absence de biens matériels et financiers au point où il
ne put avoir accès aux services de bases vitaux.
Et c’est ce qui apparaît dans « je
rentre courber sous le poids de mon indigence » (vers 2), dessinant ainsi sa
désolation par le jeu métaphorique.
Ici, la substantive « indigence » est une
abstraction qui traduit la pauvreté se mue pour devenir une charge, un fardeau.
Le participe passé « courbé » est lui concret.
Ce vers exprime l’idée que la
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souffrance du locuteur a atteint son paroxysme car l’indigence est assimilée à un
fardeau substantiel.
Il ne peut que s’affaisser devant cette masse qu’il ne peut
charger.
Cette déception se poursuit dans la métaphore : « j’ai semé ma force et
mes rêves » (vers 5).
Le verbe semer du latin « séminaire », signifiant épandre
de la graine sur une terre préparée afin de les faire produire et multiplier n’a pas
les correspondants attendus.
Au lieu d’ensemencer des grains, c’est plutôt « sa
force » et « ses rêves », c’est-à-dire son courage et ses obsessions.
Même son de
cloche pour les vers 56 et 58 (pp.
13) : « je sème mes prières et mes espoirs ».
par ailleurs, à force de ployer sous le fait de....
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