TROIS EXEMPLES DE L ART ECOLOGIQUE
Publié le 28/02/2022
Extrait du document
«
ART CONTEMPORAIN ET ECOLOGIE EN TROIS EXEMPLES
INTRODUCTION : la question que nous nous posons tous, isolée par Paul Ardenne
dans son dernier ouvrage : « Un art écologique.
Création plasticienne et
anthropocène »
----Le « green » est-il le nouveau mot d’ordre de l’art ? Une branche feuillue ou un
morceau de glace importé de l’Arctique suffisent-ils à témoigner de préoccupations
écologiques ? Comment, dans l’immense production plasticienne actuelle qui se
revendique de l’éco-art, trier le bon grain de l’ivraie ?--Paul Ardenne propose quelques tentatives de réponses.
Selon lui, une « éco-œuvre »
est « réussie quand l’œuvre, qui ne peut s’incarner dans des formes plasticiennes
traditionnelles, déclenche chez les spectateurs le désir d’agir, de participer, de
nettoyer, de dépolluer, d’aider ».
En effet, l’éco-art valorise des formes qui impliquent
des co-créations militantes et concrètes entre artistes et spectateurs.
À visée
participative, l’éco-art valorise la responsabilité tout en se plaçant sur fond d’éthique
partagée
LES SOURCES : podcasts du centre Pompidou, artpress, sculpture et nature,
wikipédia
Premier artiste : Giuseppe Penone
https://fr.wikipedia.org/wiki/Giuseppe_Penone
Artiste italien affilié à l’Arte Povera * il est né le 3 avril 1947 à Garessio en Italie.
Il travaille depuis les années 70 avec la nature, et le vivant.
Le sens qu’il donne à son
travail est lié à la révolution industrielle des années soixante.
A cette période, il y a
migration de la population vers les villes où se concentre le travail.
Face à cette
société de consommation en plein développement, un mouvement apparait chez les
artistes Italiens, l’Arte Povera et il s’y inscrit totalement de par son travail.
Ce
mouvement est une réaction, qui a exprimé une valeur critique de la société une
sorte d’alternative au popart dans le choix des matériaux naturels ou artificiel, un
refus de l’objet artistique comme un objet de marchandise quelconque qui aurait pu
être absorbé par la société capitaliste.
Et cela était concevable à condition de
considérer tout objet comme nécessaire, nécessité sociale et économique.
Avec la disparition progressive des forêts, le réchauffement climatique, le désastre
écologique en devenir, Guiseppe Penone et son amour de la nature est un artiste
d’« actualité » .
Ses matériaux sont les arbres, le vent, le temps, des matériaux qui
sont là depuis des millions d’années.
Pour l’œuvre présentée plus bas, il a pris une
poutre de sept mètres, qui auparavant était un arbre.
Il l’a rabotée jusqu’à ce qu’il
trouve une coupe de branche sous forme d’un petit rond, puis il le suit.
Il l’a creusée
le long des nœuds jusqu’à trouver une branche… si on la creuse on retrouve l’arbre
qu’elle était.
Certains pensent que c’est sculpté, il dégage l’arbre de tissus plus
récents qui l’ont recouvert.
Il y a le jeune arbre au milieu du vieil arbre.
Penone
écoute l’arbre avec ses mains et ses outils.
Il remonte le temps.
A chaque arbre un.
»
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