Présentation de l'impressionnisme

« Impressionnisme Nous allons aujourd’hui parler du mouvement impressionniste en se concentrant surtout sur son utilisation de la couleur.

Notre objectif est donc de vous présenter l’impressionnisme, ses auteurs et ses œuvres incontournables. Cette exposé comprend donc deux parties : Une présentation du mouvement puis l’analyse d’une œuvre impressionniste de Claude Monet s’intitulant « la promenade ». L’impressionnisme est à la fois une esthétique et un mouvement.

Sur le plan esthétique, il célèbre la modernité et le plein-air, la notation rapide, les couleurs vives.

Sur le plan sociologique, il renvoie à un groupe d’artistes ayant choisi d’exposer en marge du Salon officiel entre 1874 et 1886.

Ce groupe se compose notamment de Claude Monet, peintre de « Les coquelicots » en 1879 et « Impression au soleil levant » en 1872 mais il se compose également d’Auguste Renoir, peintre de « Les parapluies » en 1886.

On peut de plus citer Edgar Degas, Camille Pissarro, Gustave Caillebotte, Berthe Morisot etc… Mais on compte également des œuvres réunissant les caractéristiques de l’impressionnisme hors des dates des expositions.

La première exposition qu’organisent les jeunes peintres à lieu dans l’atelier du photographe Nadar à Paris en 1874, elle marque le début de la période impressionniste Suite à cette exposition, un critique d’Art, Louis Leroy écrit un article intitulé « Les expositions des impressionnistes » Quelque peu moqueur il présente sa visite et sa réaction à l’exposition de l’œuvre de Claude Monet l’Impression au soleil Levant ».

C’est donc à ce critique d’art que nous devons le terme d’impressionnisme.

On considère également souvent que le mouvement impressionniste s’achève en 1886, date de la dernière exposition pour laisser place à la période « postimpressioniste ».

Ce terme signifie uniquement « après l’impressionnisme ».

Ce n’est ni un courant, ni un mouvement artistique. L’impressionnisme est un mouvement qui consiste en une nouvelle représentation de la réalité.

L’impressionnisme voit également apparaitre l’invention d’un chevalet plus léger et des tubes de peinture qui leur permet de sortir de leur atelier.

Cette facilité les amène également à voyager.

Ils prennent le train pour aller peindre des paysages de toute la France mais également en Italie, en Angleterre ou en Hollande.

Ils travaillent donc en plein-air, la notation est rapide, on parle de « virgule » pour qualifier la trace du pinceau.

Elle correspond au caractère instantané de leur peinture.

De plus, les couleurs sont généralement très vives.

Les impressionnistes mélangent peu de couleurs et utilisent surtout des couleurs primaires et leurs complémentaires.

Leur palette est claire pour peindre la lumière et ses effets sur le paysage.

Il y a une fascination des peintres impressionnistes pour les changements de couleur en fonction des heures de la journée, des saisons.

Leurs contemporains sont interloqués par leur nouvelle façon de peindre mais aussi par les choix de leurs sujets.

Autour de Claude Monet, ils commencent à peindre des paysages, un genre étant mineure pour l’Académie.

Ils souhaitent représenter la vie moderne comme Manet. Ils peignent la ville, les gares, les usine, symbole de modernité, mais aussi les loisirs de la société.

Renoir peint les guinguettes ou l’on danse et Degas peint l’opéra.

Ils représentent tous ceux qui s’y retrouvent : les musiciens, les spectateurs, mais surtout les danseuses sur scène, lors de leurs cours et dans les vestiaires. Mais l’impressionnisme a une approche singulière des couleurs.

En effet, la preoccupati9on des impressionnistes de fixer une vision fugitive de la réalité changeante se traduit par une révélation dans la technique picturale : la juxtaposition des couleurs.

Ce n’est plus le dessin et le contour qui donnent forme et volume aux choses mais la juxtaposition de touches de couleur.

En effet, les touches de couleurs doivent à elles seules dessiner le motif sans recours à la ligne Les impressionnistes, comme nous l’avons dit auparavant, préférant peindre en plein air, ont accès a une palette de couleur limitée et l’application de la couleur sur la toile est visible.

Ils mélangent peu les couleurs, les empâtements laissent leurs empreintes sur la toile.

Dans leur procédé des touches de couleurs, les impressionnistes appliquent le principe de la division des tons : le vert résulte du voisinage d’un bleu et d’un jaune, ; l’orange de la juxtaposition d’un rouge et d’un jaune, etc.

Ils mettent en application la loi mise à jour par le chimiste Michel-Eugene Chevreul dans son essai de 1839, de la loi du contraste simultané des couleurs Par exemple, les impressionnistes mettent un vert a cote d’un rouge pour faire ressortir le contraste.

Avec cette division des tons à partir de deux couleurs qui sont distinctes, l’œil du spectateur va former une nouvelle couleur.

Nous avons ici un jeu d’optique : avec la juxtaposition de toute les couleurs utilisées, l’œil va créer des formes et leur donner un sens à chacun.

Pissaro va pousser loin cet effet optique en utilisant des touches de couleurs de plus en plus petites de couleurs contrastes, notamment dans son œuvre Le marché a la volaille, Pontoise faite en 1882.

Il y a également Georges Seurat avec son œuvre « Paysage marin a Port-en-Bassin » qui développe la technique du pointillisme, une branche de l’impressionnisme appliquant la théorie de la juxtaposition, ce qui demande à l’observateur de contempler l’œuvre d’une certaine distance pour que l’œil assemble les couleurs et créer le paysage de l’artiste.

En se rapprochant, on peut observer des points oranges, bleus, vert, jaunes, rouges et mauves qui de près ne semblent pas former un ensemble concret.

De plus, le noir pur est très rare chez les impressionnistes.

Par exemple, Claude Monet élimine presque totalement la couleur noire de ses œuvres, même dans les ombres. L’impressionnisme développe des techniques utilisant la couleur pour créer des effets visuels.

Nous avons pu voir que le pointillisme utilise la couleur révélée par une mise à distance de la toile pour.... »