Migration chinoise et art
Publié le 06/12/2022
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Présentation
1 Introduction
Aujourd’hui, je présenterai le plan de mon dossier final.
Sous la forme d'un commentaire écrit, je
discuterai 1) la vague de migrants chinois en France plus généralement; 2) les artistes chinois
en France plus spécifiquement; et pour poser une problématisation; 3) comment leurs doubles
identités et leurs statuts d’étrangers ont informé leurs œuvres et ont transformé le monde de
l’art occidental, rejeter la vision de l’Orientalisme persistante imposé sur la Chine.
2 Contexte sur les débuts de la migration chinoise
Le chinois est arrivé en France pour la première fois au début du 20ème siècle, comme montré
dans le census de 1911.
De 1900 à la première guerre mondiale, cette communauté était assez
hétérogène en termes de travail et de milieu socio-économique (métiers allant des journalistes
aux restaurateurs ou ouvriers spécialisés dans la fabrication de soie ou dans le tissu de soja).
Pourtant, pendant la guerre, un manque d’ouvriers a conduit à un recrutement de 140,000
travailleurs chinois par le gouvernement.
Plusieurs migrants avec des origines chinoises sont
venus de l’ancienne Indochine.
À la fin des années 1970s et le début des années 1980s, la
France a témoigné de migrants qui sont venus de Hong Kong, Taïwan, et PRC.
Le dernier a
continué avec quelques sommets dans des périodes comme le milieu des années 1990,
comme indiqué dans ces tableaux de données au-dessous (Guerassimoff, 136).
Pourquoi l’augmentation de la migration chinoise en France?
Depuis 1997, le gouvernement français a essayé d’augmenter le nombre d’étudiants étrangers.
Cette tentative était principalement pour améliorer leur image et réputation internationale qui
était écornée par leur politique d’immigration précédente (139).
Effectivement, ils ont mis en
place les procédures nécessaires avec un visa spécial.
En même temps, ils ont essayé de
minimiser l’établissement permanent pour ces migrants.
3 Les artistes chinois transnationaux
Dans l’histoire, la Chine était déjà exposée aux conventions européennes à travers la
transmission jésuite.
De plus, l’École normale de Nankin a ouvert une département de l’art
occidentale pendant les années 1906-1909, donc une curiosité a commencé à grandir.
Juste pour évoquer brièvement certains des artistes sur lesquels je vais mener d'autres
recherches, le premier étudiant chinois qui a migré en France était Fang Junbi.
Elle est allée à
l’École des beaux-arts à Paris en 1917 (Clunas, 100).
Ensuite, il y avait un homme qui s'appelait Lin Fengmian, qui avait des origines moins aisées.
Il
est allé à l’École des beaux-arts à Dijon en 1918.
Il s’est investi dans la façon dont l’image de la Chine était tenue en Occident, notamment par
rapport au Japon, qui était considéré comme supérieur—plus avancé et plus civilisé dans les
domaines de l’art et de la culture ou au moins symbolique de tout l’art asiatique—même avec
leur histoire culturelle plus courte que celle de la Chine (101).
Ensuite, Xu Beihong (Fong, 290).
2
Il était inspiré par les artistes Rembrandt, Delacroix, et Rubens.
Il est allé à l’École des
beaux-arts à Paris en 1921.
Il a tenté de réinventer le réalisme en utilisant le réalisme pictorial avec l'expressivité
calligraphique (291).
(303)
Le plus important, il était responsable pour l’exposition dans le musée des écoles étrangères
contemporaines sur lequel je donnerai bientôt quelques informations.
4 Une théorie fondamentale à laquelle je ferai référence dans ma finale est celle de
L’orientalisme d’Edward Saïd qui expose les fantaisies et les imaginations imposées par
l’Ouest de l’Autre, qui est l’Orient mystérieux et arriéré.
Dans cette veine, l’Orient n’a pas une
contemporanéité réelle puisque son présent est une reproduction de son passé.
Avec la théorie de Saïd à l'esprit, il y avait un sentiment similar qui était évoqué dans le livre de
diplomate et essayiste français Maurice Paléologue, L’art chinois (1887), il affirme que des
peintres chinois n’ont jamais apprécié la substance réelle des choses en modelant ou en
soulageant la surface ; même aux plus belles époques de leur art, ils sont restés incapables de
représenter des formes solides et vivantes.
5 Avec ces idées répandus de l’Orientalisme, je veux discuter de l'importance de l’exposition
de l’art chinois à Paris qui a eu lieu en 1933 au musée du Jeu de Paume
→ renommé musée des écoles étrangères contemporaines (1922-1939).
Encore une fois, il y
avait un motif d'intérêt diplomatique pour la France.
Avec cela, des pays comme l’Espagne, la
Suisse, l’Italie, la Chine, et le Japon ont saisi l'opportunité de présenter leurs créations
artistiques.
Dans le catalogue de son exposition au musée de Jeu de Paume, Xu Beihong a utilisé
explicitement les mots contemporains et modernes pour distinguer l’art chinois du passé et du
présent.
De plus, il a organisé et structuré l'exposition avec un ratio d'œuvres plus
contemporaines pour prouver que le monde de l’art....
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