le ceval dans l'art
Publié le 24/11/2024
Extrait du document
«
Le cheval dans l’art
On dit souvent que le chien est le meilleur ami de l’Homme, mais c’était sans compter sur le
cheval qui occupe une place de choix dans le cœur des Hommes mais aussi dans l’art, en
tant que sujet et comme symbole puissant.
Incarnant tour à tour des significations
drastiquement opposées, le cheval est un sujet complexe qui a imprégné durablement son
influence à travers les âges, de la Préhistoire jusqu’à l’époque moderne, en passant par
l’Antiquité et la Renaissance.
Seulement, tenter de condenser des siècles d’histoire de l’art
en seulement 15 minutes est impossible c’est pourquoi nous avons décidé d’aborder les
trois axes qui nous semblaient les plus importants à travers des références centrales.
Nous
étudierons dans un premier temps le cheval dans le contexte militaire, avant d’aborder le
cheval dans monde mythologique et la légende pour enfin analyser la place du cheval dans
l’art moderne.
II- Le cheval dans la mythologie et la légende
Parmi les différentes légendes qui se sont fondées autour de ce dernier, la mythologie
grecque est la première à adopter le légendaire du cheval, en lui ajoutant souvent
différents attributs divins afin de l’élever comme une force toute puissante et sage.
C’est le cas de Pégase, cheval ailé qui est l’une de figures les plus connues de la
mythologie grecque.
Selon la légende, est né de la tête coupée de Méduse, décapitée par le héros Persée.
Homère nous raconte dans l'iliade que grâce à lui, le roi de Corinthe Bellérophon a réussi à
vaincre la Chimère qui vomissait des flammes et qu’il combattit victorieusement les
Amazones.
Cette histoire est souvent racontée comme une métaphore de la victoire de
l’esprit humain sur les chimères.
III- Le cheval dans l’art moderne
Cependant, le cheval est une figure en constante évolution et s’il a la plupart du
temps été représenté comme symbole triomphant de force et de puissance dans les
œuvres militaires et mythologiques, sa représentation est beaucoup plus ambiguë
dans l’art moderne et contemporain.
Par définition, l'art moderne désigne l'époque artistique entre les années 1870, avec
l'apparition des impressionnistes, et les années 1950, lorsque naît le pop art.
Marqué par
d'importantes innovations, il annonce la rupture avec l'art ancien, traditionnel et
académique, en détruisant les conventions picturales.L’art moderne a ouvert la voie à l’art
contemporain en commençant à transgresser toutes les règles de la représentation.
Plusieurs artistes très célèbres s’illustrent dans le mouvement : Andy Warhol, Claude
Monet, mais deux vont surtout nous intéresser : Picasso, chef de fil du cubisme et Salvador
Dalí, un peintre surréaliste.
En effet, Picasso utilise la symbolique de l’animal dans Guernica.
Bien que le cheval ne soit
pas le sujet principal de l’œuvre, il reste une représentation essentielle du tableau puisqu’il
est placé au centre de l’œuvre et que c’est la première figure cubiste du tableau que l’on
visualise clairement.
Mais pour mieux comprendre cette œuvre, il faut la replacer d’abord dans son contexte.
Guernica a été peinte en 1937 dans l’Espagne de Franco lorsque survient un des
événements les plus dramatiques de la guerre civile espagnole (1936-1939) : des rafales de
bombardements sur la ville basque de Guernica par l’All nazie et L’italie faisant des
centaines de morts et de bléssés, tous des civils.
Picasso, exilé à Paris, prend
connaissance du drame dans les journaux.
Troublé par les récits qu’il lit et les
photographies qu’il voit, il crée Guernica comme il pousserait un énorme cri de colère face
à la folie de l’humanité.
Picasso la peint en noir et blanc pour évoquer la gravité du sujet qui répond à l’austérité des
couleurs.
A travers l’ampoule entourée d’un halo lumineux aux éclats picants Picasso
symbolise les flammes déchirant le ciel pendant le bombardement tandis que le cheval,
juste sous l’ampoule est éventré, transpercé par une flèche, dans un hennissement de
douleur.
La lame acérée dans sa gueule signale son courage au combat; mais une lance
ennemie l'a atteint mortellement.Picasso inclut même une tête de mort subliminale formée
par les naseaux et les dents du cheval.
Il symbolise ainsi la force du peuple, mais une force
souffrante et à l’agonie sur le point de mourir.
(Je ne pourrais malheureusement pas décrire l’œuvre entière mais elle est extrêmement
puissante en symboles.
Par exemple le taureau aux yeux d’hommes évoque le combat
entre l’animalité et le bestial tandis que la colombe presque effacée du tableau marqué
l’absence de paix face à la guerre …)
Cependant, certains critiques accordent une deuxième signification à l’œuvre Garnica qui
aurait selon eux un sens caché.
Cette théorie a en partie été élaborée José Maria Juarranz
de la Fuentes, un universitaire espagnol qui assure que Guernica résume la vie du peintre,
comme l’avait déjà suggéré Daniel Henry Kahnweiler, un marchand d’art allemand.....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- « L’art imite la nature » ARISTOTE
- Les oeuvres d'art sont ascétiques et sans pudeur... Horkheimer
- [Affinités de l'art et de la philosophie] Bergson
- L'universalité du besoin d'art chez Hegel
- L'art n'est-il qu'une imitation de la nature? (corrigé)