Charlotte perriand et le japon
Publié le 30/03/2022
Extrait du document
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Pourquoi Charlotte Perriand est-elle
fascinée par le Japon ?
I-L’architecture traditionnelle japonaise (le vide & la nature)
la culture
les materiaux
esthetisme
Introduction
Figure majeure de l’histoire de la modernité Charlotte Perriand est l'une des rares femmes au XXe
siècle à s’être fait un nom de son vivant dans le monde du design et de l’architecture.
Créatrice
d’épanouissement humain et de liberté, Charlotte Perriand fut avant tout une femme visionnaire aux
nombreux engagements politiques et sociaux, une grande voyageuse ouverte sur le monde et une
amoureuse de la nature.
En 1940, Charlotte Perriand rencontre le Japon : une passion réciproque
entre la créatrice et le pays du soleil levant s’installe alors.
C’est pourquoi nous nous demandons
pourquoi Charlotte Perriand a-t-elle été fascinée par le Japon ?
Dans un premier temps nous aborderons l’architecture traditionnelle japonaise en lien avec le vide
et la nature puis
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Contexte (sous-intro)
Charlotte Perriand débute sa carrière en tant que designeuse et architecte d’intérieur.
Diplômée de
l’Union des Arts Décoratifs en 1925, elle entre dans l’atelier de Le Corbusier en 1927, aux côtés de
Pierre Jeanneret.
Elle se voit confier l’équipement, c’est-à-dire la réalisation du mobilier, des villas
que Le Corbusier construit pour de riches familles (Villa La Roche, Villa Church).
Le mobilier de
Charlotte Perriand incarne la rupture avec le style Art Déco dans lequel elle a été formée.
Son
mobilier se veut fonctionnel, minimaliste et moderne, notamment par l’utilisation de procédés et de
matériaux industriels tels que l’acier.
Malgré son adhésion aux principes de le Corbusier, les
tensions entre Charlotte Perriand et celui-ci pousse Charlotte Perriand à quitter son atelier en 1937.
En 1940, alors qu’elle cherche à fuir la guerre, Charlotte Perriand reçoit une lettre envoyée par
Junzô Sakakura, un ancien élève de Le Corbusier, l’invitant à venir au Japon en tant que «
conseillère pour la production de l’art industriel ».
Le Ministère du Commerce et de l’Industrie
souhaite faire appel à ses talents afin de valoriser et développer l’art industriel japonais.
A cette
époque, le Japon est marqué par un sentiment d’infériorité face au développement industriel des
pays occidentaux et veut créer un design japonais moderne.
Charlotte Perriand quitte alors Paris
pour se rendre au Japon.
Accompagnée de l’artiste Sori Yanagi, elle visite les villes et les villages,
rencontre les paysans, visite leurs maisons, leurs ateliers et usines.
La façon de concevoir l’espace
dans les maisons traditionnelles confirme ses intuitions, notamment l’importance du vide et du
lien avec la nature..
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