Analyse de documents: Les marbres du Parthénon
Publié le 14/12/2022
Extrait du document
«
Analyse de documents.
Le Parthénon de l’ancienne cité d’Athènes, actuelle capitale de Grèce, et sa
préservation sont d’un grand intérêt culturel.
De fait, les ministres de culture grecs,
depuis des décennies, tentent de réunir tous les marbres de Panathénées qu’un jour
avaient décoré l’épicentre religieux grec.
Cependant, la patrimonialisation
(processus de sélection indirect en fonction de la popularité et familiarité culturelle
de chaque chose ou idée) de ces objets est difficile, voire impossible, depuis plus de
deux siècles.
En effet, plus de la moitié des marbres se trouvent dans le British
Museum de Londres, malgré les nombreuses demandes de la part des grecques pour
leur retour à leur pays d’origine.
Après avoir présenté les arguments donnés pour le
retour de ces pièces en Grèce, nous allons nuancer les arguments donnés par les
anglais lors des nombreux refus de collaboration.
L’État grecque demande depuis beaucoup de temps le retour “historiquement
légitime” des marbres du Parthénon.
De fait, les "Panathénées doivent être conservées sur l'Acropole" (DOC 1) et
non ailleurs, pour les grecs.
Après la construction du nouveau musée à Athènes, les
grecs essayent de mettre en lumière la valeur de leur histoire.
Ce processus de
patrimonialisation vise à augmenter leur rayonnement mondial, dit soft power.
De
fait, ils exigent au Royaume Uni (RU) le retour de la plupart des marbres du
Parthénon.
Le British Museum de Londres possède 56 marbres des Panathénées
grecques, contrairement à la Grèce qui n’en a qu’une “quarantaine.” En effet, ces
tensions sont usuelles depuis la vente des marbres au musée en 1817.
Néanmoins,
depuis les années 1990, les demandes se faisaient plus régulièrement.
Cependant,
aucun retour n’a été fait de la part du British Museum.
De fait, le RU a refusé de
façon officielle “tout retour” des marbres en 2019.
De plus, Xavier Perrot, historien, dit que les marbres sont attachés “au temps
et à l’espace, géographique et intellectuel grec” (DOC 3).
En effet, ils font partie
d’une des parties les plus importantes du patrimoine grec.
Il constate l'absence
d’harmonie des expositions de marbres car elles sont incomplètes.
Dès lors, pour
Perrot, les visiteurs doivent faire un “effort d’abstraction” des expositions pour avoir
une image fidèle au passé.
Le Parthénon est un “lieu de mémoire universel” qui
engendre une “attraction culturelle” très importante.
Cela permettrait d’attirer plus
de tourisme culturel national et international.
Le fait que les marbres soient séparés
ne crée qu’une perte culturelle au dépit de la population.
Le patrimoine, pour
l’historien, doit être ensemble sur un même endroit.
Cet endroit doit être son milieu
d’origine, ce n’est donc pas le British Museum, mais Athènes.
Certains accusent au Royaume Uni d'appropriation patrimoniale; cependant,
celui-ci se défend depuis deux....
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