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francais anthropologie la jeunesse

Publié le 12/12/2022

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« Français Anthologie poétique La jeunesse 2°2 Préface : J’ai décidé de porter mon anthologie sur le thème de la jeunesse car c’est un thème qui m’inspire c’est une période où on est innocent, ou l’on se pose des questions non existentielles, on apprend, on expérimente.

Nous explorons un monde qui semble parfait mais qui au fil du temps se dégrade progressivement car nous faisons face à la réalité du monde.

Puis vient l’adolescence où la vie qu’on mène devient de plus en plus fastidieuse pour certain alors que pour d’autre la vie est captivante et savoureuse, pleine d’aventure et de découverte c’est aussi l’âge des engagements et des choix comme pour notre vie future. C’est une période pleine d’aventure et d’apprentissage sur soi mais aussi sur le monde.

Je voulais aussi découvrir la perception de la jeunesse des poètes, qui sont chacune différente. J’ai voulu regrouper tous ces poèmes ensemble puisque ce sont des poèmes qui parlent bien de la jeunesse.

La plupart des poèmes disent des propos similaires comme l’amour de jeunesse raconté par Pierre Corneille, un amour qui lui tombe dessus sans même l’avoir demandé puis être intimidé par des sentiments.

L’innocence est un univers ou on ignore le mal, on est rempli de naïveté.

Tout semble si parfait si magique, cette innocence est la base de l’âge heureux.

On dit heureux parce qu’on est naïve pour voir quelque chose.

Comme le dit Marie France Mellone dans son poème « L’âge heureux » et également dans le poème « La jeune poule et le vieux renard »de Jean Pierre Claris de Florian abusant de l’innocence de la jeune poule pour ensuite la mangé.

La liberté comme le dit Clément Marot dans son poème « L’enfance de Marot » disparait au fur à mesure que la vieillesse nous vienne.

Nous y avons découvert un monde bien plus sombre.

C’est pour ces raisons qu’il faut profiter de sa jeunesse pour découvrir ce qui nous entoure.

Il ne faut pas vouloir grandir trop vite, enfants nous sommes dans cette quête en pensant qu’il s’agit de la liberté mais au contraire comme le dit Victor Hugo dans son poème « A une jeune fille ».

La vie de l’adulte devient le deuil de l’enfance, nous ne disposons plus de l’insouciance, de l’ennui nous devons être responsable de nos vies.

La plupart des poèmes que j’ai mis dans mon anthologie sont des poèmes qui nous montre le bonheur d’être jeune.

Pour d’autre la jeunesse est lugubre, car elle n’est pas toujours synonyme de bonheur.

J’ai voulu aussi regrouper ces poèmes car je voulais avoir des points de vue différents sur la jeunesse comme celui de François Villon « Le grand testament -extrait » nous montre un autre côté de la jeunesse du regret de ce qu’il a pu faire dans sa jeunesse qu’il aurait aimé vivre une enfance comme les autres ainsi celui de Jean Cocteau « Voici l’âge » démontre un questionnement sur la jeunesse puis divague petit à petit sur un sujet lugubre.

Voici donc toutes les raisons pour lesquelles j’ai choisis ces poèmes et pourquoi je l’ai est regroupé ensemble. Sommaire Moyen Age : François Villon : Le grand testament de Villonextrait XVI : Clément Marot : L’enfance de Marot XVII : Pierre Corneille : Amourette de jeune homme XVIII : Jean Pierre Claris de Florian : La jeune poule et le vieux renard . XIV : Paul Verlaine : Le ciel est par-dessus le toit Victor Hugo : A une jeune fille Anna de Noailles : La jeunesse Jean Cocteau : Voici l’âge XX : Esther Granek : Le bonheur XXI : Marie France Mellone : L’âge heureux Kieran Wall: Artifice Le grand testament de François Villon – extrait XXIII Je plaings le temps de ma jeunesse, Auquel j’ay, plus qu’autre, gallé * (mené joyeuse vie) Jusque à rentrée de vieillesse, Car son partement m’a celé*.

(ce temps est parti en cachette) Il ne s’en est à pied allé, N’a cheval; las! et comment donc? Soudainement s’en est voilé, Et ne m’a laissé quelque don. XXIII. Allé s’en est, et je demeure Pauvre de sens et de sçavoir, Triste, failly* (abattu), plus noir que meure*(mûre) Je n’ay ne cens, rente , n’avoir ; Des miens le moindre, je dy voir* (vrai) De me desadvouer s’avance, Oublyans naturel devoir, Par faulte d’ung peu de chevance*.

(provisions,possession) XXIV. Si ne crains-je avoir despendu* (dépensé), Par friander, ne par lescher*, (friandise et gourmandise) Ne par trop aymer riens vendu, Qu’amys me sceussent reprocher. Au moins qui leur couste trop cher. Je le dys, et ne crains mesdire. De ce ne me puis revencher*: (m’excuser) Qui n’a meffait, ne le doit dire. XXV Bien est-il vray que j’ay aymé Et que aymeroye voulentiers ; Mais triste cueur, ventre affamé Qui n’est rassasié au tiers, Me oste des amoureux sentiers. Au fort, quelqu’un s’en recompense, Qui est remply sur les chantiers*, (qui est bien rassasié) Car de la panse* vient la danse.

(du ventre plein) XXVI Hé Dieu ! se j’eusse estudié Au temps de ma jeunesse folle, Et à bonnes meurs dédié, J’eusse maison et couche molle . Mais quoy ? je fuyoye l’escolle , Comme faict le mauvays enfant… En escrivant ceste parolle, A peu que le cueur ne me fend. François Villon Fréderic Bazille : Scène d’été peint en 1869, conservée au Musée d’Orsay galerie Bellechasse J’ai choisi cette illustration de Frédéric Bazille car dans le poème il raconte que durant sa jeunesse il profité de la gentillesse de ses amis mais est nostalgique de n’avoir peut être pas eu un comportement toujours adapté.

Il éprouve certains regrets. L’homme sur la gauche de la peinture, debout, adossé à l’arbre, semble réfléchir à cela (et se questionner sur ses valeurs), alors que ses amis s’amuses autour de lui. L’enfance de Marot Clément Marot Sur le printemps de ma jeunesse folle, Je ressemblais l'hirondelle qui vole, De çà, de là : l’âge me conduisait Sans peur ni soin, où le cœur me disait. En la forêt, sans la crainte des loups, Je m'en allais souvent cueillir le houx, Pour faire glu à prendre oiseaux ramages, Tous différents de chants et de plumages. Oh! que de fois aux arbres grimpé j'ai, Pour dénicher ou la pie ou le geai, Ou pour jeter des fruits jà mûrs et beaux A mes copains qui tendaient leurs chapeaux. Mélanie Pyke : Liberté J’ai choisi cette peinture de Mélanie Pyke, « Liberté », car ces enfants m’évoquent Clément Marot et ses deux amis, au printemps, ainsi que l’hirondelle citée dans le poème. Dans la peinture, comme un symbole de liberté, l’oiseau vole au-dessus des enfants, tandis que dans le poème vers 2 « Je ressemblais l’hirondelle qui vole » Amourettes de jeune homme J’ai fait autrefois de la bête, J’avais des Philis à la tête, J’épiais les occasions, J’épiloguais mes passions, Je paraphrasais un visage. Je me mettais à tout usage, Debout, tête nue, à genoux, Triste, gaillard, rêveur, jaloux, Je courais, je faisais la grue Tout un jour au bout d’une rue. Soleil, flambeaux, attraits, appas, Pleurs, désespoir, tourment, trépas, Tout ce petit meuble de bouche Dont un amoureux s’escarmouche, Je savais bien m’en escrimer. Par là je m’appris à rimer, Par là je fis, sans autre chose, Un sot en vers d’un sot en prose. Pierre Corneille, Stances Auguste Renoir : Danse à Bougival peint entre 1882 et 1883 conservé au Musée des Beaux Art de Boston J’ai choisi la peinture de Auguste Renoir, Danse à Bougival, puisqu’en lisant le poème on peut comprendre que le jeune homme tombe amoureux d’une demoiselle au bout d’une rue alors même qu’il ne pensait pas trouver sa bien aimée.

La peinture nous montre un homme et une femme dansant ne se regardant pas dans les yeux.

Comme le titre, intitulé Amour de Jeune homme, la peinture illustre deux jeunes gens s’aimant mais intimidés par leurs sentiments et qui, peut-être, n’osent pas se regarder . La jeune poule et le vieux renard Une poulette jeune et sans expérience, En trottant, cloquetant, grattant, Se trouva, je ne sais comment, Fort loin du poulailler, berceau de son enfance. Elle s'en aperçut qu'il était déjà tard. Comme elle y retournait, voici qu'un vieux renard A ses yeux troublés se présente. La pauvre poulette tremblante Recommanda son âme à Dieu. Mais le renard, s'approchant d'elle, Lui dit : hélas ! Mademoiselle, Votre frayeur m'étonne peu ; C'est la faute de mes confrères, Gens de sac et de corde, infâmes ravisseurs, Dont les appétits sanguinaires Ont rempli la terre d'horreurs. Je ne puis les changer, mais du moins je travaille A préserver par mes conseils L'innocente et faible volaille Des attentats de mes pareils. Je ne me trouve heureux qu'en me rendant utile ; Et j'allais de ce pas jusques dans votre asile Pour avertir vos soeurs qu'il court un mauvais bruit, C'est qu'un certain renard méchant autant qu'habile Doit vous attaquer cette nuit. Je viens veiller pour vous.

La crédule innocente Vers le poulailler le conduit : A peine est-il dans ce réduit, Qu'il tue, étrangle, égorge, et sa griffe sanglante Entasse les mourants sur la terre étendus, Comme fit Diomède au quartier de Rhésus. Il croqua tout, grandes, petites, Coqs, poulets et chapons ; tout périt sous ses dents. La pire espèce de méchants Est celle des vieux hypocrites. Jean Pierre Claris de Florian John Everett Millais : Le Petit Chaperon Rouge peint en 1864 J’ai choisi cette peinture de John Everette Millais , Le Petit Chaperon Rouge car le poème m’évoque le comte du Petit Chaperon Rouge des frères Grimm puisque l’histoire est un peu similaire.

Une jeune poule insouciante qui s’est éloignée de son poulailler, rencontre un vieux renard venu pour la manger rappelle la petite fille venue rendre visite à sa grand-mère, elle rencontre un loup qui l’amadoue afin de s’introduire chez la Grand – Mère pour la dévorer elle et sa petite fille. Le ciel est, par-dessus le toit Le ciel est, par-dessus le toit, Si bleu, si calme ! Un arbre, par-dessus le toit, Berce sa palme. La cloche, dans le ciel qu’on voit, Doucement tinte. Un oiseau sur l’arbre qu’on voit Chante sa plainte. Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là, Simple et tranquille. Cette paisible rumeur-là Vient de la ville. – Qu’as-tu fait, ô toi que voilà Pleurant sans cesse, Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà, De ta jeunesse ? Paul Verlaine, Sagesse Claude Monet : Printemps à Giverny, effet d’après d’après-midi peint en 1885, conservé au musée des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg en Floride. J’ai choisi Printemps à Giverny de Claude Monet puisque ce poème, détaillant la nature et la vie paisible, traduit la tristesse du poète de ne pas avoir profité de sa jeunesse, de ne pas avoir profité de chaque moment de vie sans explorer le.... »

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